Apporteur d’affaires immobilier : découvrez ce métier

Apporteur d’affaires immobilier : découvrez ce métier

Le secteur de l’immobilier fait partie des champs d’activités qui attirent le plus d’investisseurs. C’est un secteur porteur malgré les multiples crises qu’il traverse au fil des années. C’est à la faveur de cet attrait que la profession d’apporteur d’affaires immobilier s’est développée, permettant ainsi à plusieurs personnes d’exercer librement dans le secteur de l’immobilier. Voici quelques informations succinctes liées au statut de l’apporteur d’affaires immobilier.

 

L’apporteur d’affaires immobilier, un professionnel indépendant

La caractéristique essentielle et fondamentale du métier d’apporteur d’affaires immobilier est l’autonomie. L’exercice de ce métier n’est lié à aucune réglementation, même si dans le cadre des transactions financières qu’il est amené à effectuer, il doit établir un contrat d’apporteur d’affaires immobilier pour en assurer la crédibilité. Ce n’est pas une obligation légale, mais il peut s’obliger lui-même. Sa mission principale est de proposer des offres ou d’apporter des affaires aux acteurs du secteur de l’immobilier. Il agit donc comme un intermédiaire ou un facilitateur dans le cadre des opérations immobilières. C’est un métier qui est ouvert à tout le monde, du moins à ceux qui sont intéressés par l’immobilier et qui souhaitent obtenir des revenus en apportant une information capitale à l’une ou l’autre des parties désireuses de signer un contrat d’affaires dans l’immobilier. Cette indépendance est toutefois soumise au respect d’une certaine déontologie pour éviter des dérives.

 

L’apporteur d’affaires immobilier : un professionnel rémunéré à la tâche

Le fait que l’apporteur d’affaires immobilier exerce sa profession de manière libérale lui impose de devoir se rémunérer lui-même. En d’autres termes, ses revenus sont fonction du volume de tâches qu’il a eu à réaliser ou des affaires immobilières qu’il a conclues en mettant deux parties en relation. Sa rémunération s’effectue ainsi soit sur la base d’un forfait fixe, soit sur la base des pourcentages. La plupart des apporteurs d’affaires optent pour une rémunération par pourcentage même si celui-ci n’excède pas les 15 %. Cela semble tout de même alléchant si le marché apporté est énorme. Dans tous les cas, c’est le taux maximum fixé par les agences immobilières qui travaillent avec des apporteurs d’affaires. Cette forme de clause est très souvent consignée dans un contrat pour éviter des abus. Et l’apporteur d’affaires ne perçoit sa rétribution qu’une fois que le marché est conclu entre les parties qu’il a mises en relation.

 

Une activité liée à un statut juridique

Bien que l’activité d’apporteur d’affaires ne soit pas encadrée par une réglementation spécifique, elle implique tout de même un statut juridique, surtout pour les personnes qui souhaitent en faire une activité principale.

Le premier statut est celui de l’auto-entrepreneuriat. C’est celui qui transparaît le plus étant donné que chacun peut librement s’adonner à cette activité. L’apporteur d’affaires immobilier peut ainsi se constituer en micro entreprise à condition de ne pas excéder les 50 000 euros de chiffre d’affaires.

 Le deuxième statut lié à cette profession est celui d’entreprise individuelle. Celui-ci vous permet de bénéficier de quelques ajustements en ce qui concerne les taxes, et même d’exercer votre activité en toute indépendance.

Enfin, le troisième statut est relatif à la constitution d’une société en bonne et due forme. Dès lors que l’activité est véritablement florissante, plus rien ne devrait vous empêcher d’élaborer les textes officiels de votre société. À ce stade, vous serez amené à faire des stages pour justifier votre capacité à effectuer le métier d’apporteur d’affaires immobilier comme il se doit.

 

Conclusion

Le métier d’apporteur d’affaires immobilier fait appel à trois formes de statut dès lors qu’il constitue l’activité principale de l’individu. Parallèlement, c’est une profession libérale qui présente de nombreux avantages autant qu’elle demande une certaine éthique qui repose sur une bonne formation à la base.