Aujourd’hui, avec la révolution numérique, les fausses informations financières sont devenues monnaie courante. Communément appelée fake news, la manipulation de l’information est une technique frauduleuse qui consiste à publier une information erronée pour le compte d’une personne ou d’une entreprise. Et cela peut atteindre rapidement une très large audience sous l’ère des réseaux sociaux. Les établissements professionnels font partie des principales cibles des campagnes de diffusion de fausses informations.
Du coup, cela peut avoir un effet important sur leur renommée, et de ce fait, avoir de véritables impacts en Bourse. Pour info, en 2016, le groupe Vinci, spécialisé dans les concessions et la construction, a vu sa valeur baisser de 20 % après la reprise par Bloomberg d’une fausse information sur les performances de la société. Il est donc capital de prendre les bonnes précautions pour combattre ce phénomène dans le domaine de l’information financière. On vous dit tout.
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Quelles sont les solutions pour lutter contre la désinformation financière ?
Pour détecter les fausses informations en matière financières, les entreprises et les investisseurs peuvent utiliser certains moyens. On vous présente ici deux techniques qui s’avèrent très efficaces.
La blockchain
Pour se protéger des fausses informations financières, de nombreuses entreprises étrangères et françaises (qu’il s’agisse de sociétés cotées, de banques, de compagnies d’assurances, de professionnels de l’immobilier, etc.) adoptent un outil de certification et de vérification de l’information des entreprises.
Cette solution utilise la technologie de la blockchain pour vérifier l’authenticité d’une information et s’assurer qu’elle n’a pas été modifiée. La plateforme la plus connue en la matière est Wiztopic. En effet, la blockchain est une technologie de stockage et de transmission de l’information. Elle se base sur le chiffrage pour sécuriser les données transmises.
La solution Wiztopic en quelques clics permet aux services de communication des entreprises de certifier les informations qu’elles relayent à leurs destinataires, journalistes spécialisés, analystes et investisseurs, d’en vérifier l’authenticité. L’autre avantage est qu’elle facilite le partage de l’information sur tous les supports numériques à savoir :
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- Email ;
- réseaux sociaux ;
- newsrooms, etc.
Le multicanal
Pour repérer les fake news et assurer la communication des entreprises, le multicanal est un moyen à privilégier. Il consiste à diffuser une même information sur plusieurs canaux parallèles à savoir site internet, comptes de plusieurs réseaux sociaux, etc. S’il est facile d’hacker un canal ou d’envoyer un faux communiqué aux médias, l’opération se révèle très difficile lorsqu’il s’agit de plusieurs canaux.
Ainsi, les entrepreneurs ou investisseurs ont l’obligation de multiplier les sources d’informations. Il est important de savoir que même les médias spécialisés dans la finance ne sont pas à l’abri de diffuser des « fake news ». C’est la raison pour laquelle les informations ayant rapport avec une entreprise cotée ou non doivent être vérifiées et confirmées par les canaux officiels.
Il peut être question d’une fausse information lorsque vous ne voyez aucun communiqué de presse publié sur le site.
Quel est l’impact des fake news financières sur les entreprises ?
D’après des enquêtes réalisées, il a été affirmé que les fake news peuvent avoir un effet important sur la renommée d’une société ou d’une marque. Et ce n’est pas tout ! Ces informations peuvent également avoir de graves conséquences financières sur l’entreprise ciblée, qui parfois se chiffrent en milliards d’euros.
On vous citait plus haut le cas de la société Vinci en 2016 dont le cours a sérieusement chuté à cause d’une fake news, passant de 61,56 € à 16 h 4 à 49,93 € à 16 h 15. Ces fausses informations coûtent cher aux entreprises.
Quelles sont les techniques utilisées par les pirates pour divulguer des fake news ?
Les stratégies pour manipuler l’information évoluent également et ils en existent plusieurs. Parmi les nouvelles techniques utilisées par les pirates nous pouvons citer les « deepfakes ». En réalité, ce sont des vidéos qui visent à tromper le téléspectateur. Ces vidéos montrent une personne connue ou non qui fait ou dit des choses qu’elle n’a jamais faites ou dites.
Il s’agit d’une technique qui repose sur l’intelligence artificielle. Les pirates peuvent également envoyer un faux communiqué via une fausse adresse e-mail, avec un lien pointant vers un faux espace presse. Ceci est accompagné d’un faux numéro de téléphone permettant d’appeler un faux service de presse.